Pour suivre depuis le début mon journal de voyage Sénégal :
– 1ère partie de mon voyage au Sénégal
–2ème partie de mon voyage au Sénégal
Pour les vidéos de ce voyage :
Départ de Matam vers Tambacounda
La distance était moins que 600 kilomètres vers le sud mais quand même j’y avais passé plus que 24 heures d’un transport à un autre, et dormant dans la rue avec des gens que je ne connaissais pas. Arrivé à Tambacounda, j’ai rencontré des voyageurs Polonais qui avaient le même circuit que moi. J’en avais donc profité pour mieux négocier les prix avec les taxis collectifs, et nous avions même engagé un guide pour 2 jours en se partageant les frais.
Parc Niokolo Koba et Pays Bedik
Avec ces polonais nous sommes partis à Dar Salam, nous avons passé la nuit dans un campement et le lendemain partis faire un petit safari dans le Parc Niokolo Koba à la recherche des animaux et des paysages tropicaux. L’après midi nous sommes partis à Kédougousur les frontières guinéennes, ou nous avions passé la nuit dans le campement Nieriko. Le lendemain matin nous avions visité la tribu Iwol, l’une des plus anciennes et des plus coupées du monde moderne.
Après avoir fait mon cuisiner chez les Iwol (comme dans la vidéo), nous avions traversé la jungle sur les frontières guinéennes pour se retrouver dans un endroit plus que magique, des chutes d’eau de plus que 300 mètres d’altitudes dans le cœur des tropiques, sauf que cette joie n’avait trop duré. Une tempête tropicale nous avait surpris, et nous étions obligé de décamper et chercher un abri inquiets pour nos affaires, papiers, appareils photos etc.
Soirée SDF et retour à Dakar
Fautes de temps perdu à cause des transports publics lors des premiers jours de mon séjour au Sénégal, j’ai du annulé ma visite en Casamance, et j’ai décidé de rentrer à Dakar. J’ai donc quitté Kédougou pour arrivé le soir à Tambacounda, je n’y trouvé aucun refuge pour dormir, donc j’ai squatté la station du fameux train Dakar-Bamako, protégé par ma moustiquaire et ma crème anti piqures, essayant d’y dormir en attendant de trouver un bus ou un taxi brousse pour retourner à Dakar le lendemain matin.
Cap sur Dakar et encore malchance avec le transport public
Après une nuit blanche en SDF, je ne pouvais dormir dans la station de train, tout simplement il n’a pas cessé de pleuvoir toute la nuit, donc je suis parti à la station de bus à 06h00 du matin et comme chez nous en Tunisie, ces taxis ne partent avant de remplir toutes les places, donc le dernier client n’est venu que vers midi pour partir à Dakar. Entre temps, j’en ai profité pour dormir un peu, et aussi faire une étrange découverte, un vendeur ambulant m’avait vendu un paquet de biscuit Tunisien quand j’avais faim sauf qu’il été périmé. Je n’étais pas au bout de mes surprises, le bus était tombé en panne quelques kilomètres après la ville Kaolack, et j’ai du faire de l’autostop pour rentrer à Dakar.
Dernière soirée à Dakar
De retour à Pikine, j’avais retrouvé les autres mecs du quartier qui m’avaient adopté pour une dernière soirée au tour d’un bon thé sénégalais, pour parler de tout et de rien, puis l’un d’eux m’a invité dans une soirée Reggae privée de quoi reprendre le bon sourire avant de rentrer sur Tunis espérant retourner vite au pays de la Teranga.