Donc pour commencer il faudra retourner à la soirée de mon premier jour de voyage au Japon. La ville où j’ai dormi s’appelle « Higashimatsuyama (東松山市) » qui est à 70km de Tokyo. Un petit village traditionnel en quelque sorte, calme, loin du stress de la capitale, mais le seul problème qui y reste demeure la barrière linguistique Dans cette petite ville, on ne parle que Japonais. Réveil à 09h00, rendez vous à 09h30 à la station de métro Higashimatsuyama je me paye un ticket vers Tokyo à 630Yen , direction la station de liaison « Ikebukuro (池袋) » … Mauvais bol, je ne connaissais pas les couleurs des métros, j’ai donc raté l’express et j’ai pris celui qui s’arrête à toutes les stations !
Dans le métro Japonais
Le trajet a duré 1h30, ce qui m’a fait comprendre pourquoi les japonais ont tellement d’activités dans le métro (mails, regarder les TV sur les portables, bosser, dormir, jouer à la NDS ou PSP). J’étais le seul qui perdais son temps à ne rien faire ..
Mais bon, je regardais surtout les autocollants des « interdits » du métro japonais, pour éviter de faire une bourde, et heureusement car par exemple, je ne savais pas qu’il était strictement interdit de parler au téléphone dans le métro…
Circuit et découverte de Tokyo
Nous voila enfin arrivés à Tokyo, je ne quitte pas la station je change de ligne de métro et je prends la « Yamanote Line » la verte que tout les touristes adorent, elle fait le tour de la ville et revient toujours à la station départ, circulaire et on ne risque pas de s’y perdre (chose qui m’est pourtant arrivée).
Ma direction est la station d’ « Asakusabashi (浅草橋駅) », pour y rencontrer Rina et Yu, deux jeunes Japonaises que j’ai connues à travers internet, quelques semaines avant mon voyage. La date et l’heure du rendez vous étaient fixés depuis plus qu’un mois. Petite Escale à la station « Yoyogi (代々木) », pour profiter de ses beaux parcs, puis reprise du métro toujours la « Yamanote line » direction « Akihabara (秋葉原)».
Mais sans m’en rendre compte, avec mon sac sur le dos, carte à la main, et marcher dans les rues de « Yoyogi (代々木) », que je me suis retrouvé bien loin à « Ebisu (恵比寿)». J’y avais rencontré quelques français, certains résidents, d’autres touristes, qui ont pu me donner quelques indications pour me rendre dans le parc Yoyogi. Et s’il y’avait tellement de français dans cette ville c’est parce que l’ambassade Française n’était pas loin. Petit tour dans le plus beau parc que je n’ai jamais vu, c’était un parc mémorial pour les héros de la 2eme guerre mondiale.
Après avoir pris quelques belles photos, retour à la station métro mais celle d’ « Ebisu (恵比寿) » et non de « Yoyogi (代々木) ». Direction « Akihabara (秋葉原)» la cité de l’électronique ou forteresse des otaku.
Mon meilleur ami, le guide du routard au Japon
Si vous vous demandez comment je fais pour bouger tranquillement aussi loin de chez moi dans un pays que je visite pour la première fois de ma vie et dont je ne parle pas la langue, c’est grâce au « Guide du Routard » . Sauf que ce livre magique ne dit pas tout ! Et il fallait que ça m’arrive : 13h15 à « Akihabara (秋葉原)» je me perds et je ne sais plus par ou aller ni quelle ligne prendre pour rejoindre mes deux amies qui m’attendaient à Asakusa Bashi.
Je lis dans vos pensées, vous allez vous dire et les téléphones portables ??!! le roaming ne marche pas au Japon et acheter une puce téléphonique locale m’aurait coûté tellement cher à l’époque, surtout pour un séjour d’une quinzaine de jours.
Direction la première cabine téléphonique, j’appelle mes amies dans l’espoir qu’elles puissent me guider, mais on parlait un anglais sommaire, et on avait du mal à se comprendre par téléphone.
Le Guide du routard m’avait lâché, mes amies ne comprenaient pas ce que je disais et ne pouvaient pas m’aider.
Première rencontre agréable au Japon
Dernier recours : les passants. Grosse surprise, un jeune homme ne parlant pas anglais s’arrêtait pour moi, je prononçais le nom de ma prochaine destination à Tokyo, qui était la station Asakusa Bashi, il me prenait par la main et m’emmenait au 2eme sous sol, me présentait devant un distributeur de tickets, me montrait le prix, je lui montrait ma main avec les pièces ils en prenait et m’achetait le ticket, puis toujours par ma main me ramenait juste devant l’entrée de la ligne que je devais prendre, et m’expliquait avec des gestes que c’est à une station de métro.
Je l’ai remercié dans toutes les langues du monde, car je ne m’y attendais pas du tout, surtout que c’est rare de trouver une personne anglophone. Et cet homme avait consacré quelques minutes de son temps pour m’aider.
Et me voilà direction Asakusa.