Je confirme que j’ai un peu abusé, mais cette fois ci c’est la bonne, je vais enfin raconter mon voyage au japon. Pour commencer vous devez savoir que le Japon pour les Tunisiens est l’un des rares pays sans visa, on la prend sur place à l’aéroport et j’y reviendrai au bon moment.
Vol Tunis – Rome – Tokyo
Donc remontons tout au début, à l’aéroport Tunis Carthage, à l’enregistrement j’ai précisé à la jeune demoiselle je voulais avoir un siège du coté d’hublot pour le vol Tunis – Rome – Tokyo, mais c’était pas du tout le cas. Mon vol est annoncé à 12h00 et arrivera normalement 14h00 à Rome, puis je prendrais celui de 14h50 destination Japon.
Police de frontière à l’aéroport Tunis Carthage
Première embrouille avec un petit policier de frontière qui m’accusait de vouloir « brûler » (partir clandestinement) en Italie, comme quoi, j’ai tellement de culot pour partir en Italie sans visa ou tellement con pour laisser tomber le Japon et trouver un moyen d’entrer clandestinement en Italie, (Je n’avais pas besoin de visa pour l’escale). Il a fallu que son supérieur intervienne et lui demande de me foutre la paix.
Alitlia n’était pas un bon choix
Ah j’ai oublié de préciser que j’ai fait la grosse erreur de choisir Alitalia pour mon vol Tunis Rome Tokyo. A propos de ce dernier on avait annoncé 40 minutes de retard … donc il me restait que 10 minutes d’escale à l’aéroport de Rome Fiumicino, m’avait fallu courir partout, aucune indication pour la porte d’embarquement C27 que je devais prendre, je demandais en Anglais on me répondait en Italien, bref par hasard que j’avais trouvé une petite flèche cachée indiquant la zone du C25 au C30…
Surprise quai de métro…changer carrément de Terminal…10 minutes passées entre attente de ce mini métro et arrivée à la fameuse C27 qui était encore loin de la ou s’était arrêté le métro. Arrivé après environ 20 minutes de retard, et heureusement que ces avions attendent leurs passagers tout le contraire de nos bus en Tunisie, et j’étais celui qu’ils attendaient.
Ceinture attachée et c’est parti pour 12 heures de souffrances, un bruit super fort des moteurs de l’avion, je ne m’y attendais pas car je ne le remarquait jamais pour les courts courriers, en exception le cas Tuninter avec les hélices.
Rome – Tokyo terrible expérience avec Alitalia
J’ai cru qu’on nous passerait des bouches oreilles, mais malheureusement y’en a pas avec cette compagnie aérienne, ils nous avaient fourni des écouteurs pour les brancher sur nos mini écrans et choisir de regarder des films ou écouter la musique, mais je vous assure que même le volume à fond, on n’entends que le bruit de l’avion.
J’avais envie de dormir super fatigué ayant passé une nuit blanche la veille pour dormir dans l’avion, et me synchroniser avec le décalage horaire, mais hélas ça double ma fatigue. Ma seule petite solution était de me cacher de temps en temps dans les WC de l’avion la ou on entends moins le bruit, mais on ne pouvait y dormir malheureusement. Donc je ne vous raconte pas comment j’ai passé ces 12 heures de vols d’enfer…
A l’aéroport de Narita, le début du grand rêve
Arrivé enfin au Japon à l’aéroport Narita, à la police de frontière, une demoiselle, parlait mal l’anglais + 48 heures sans sommeil + 12 heures de vols inconfortable, je ne la comprenais pas. Elle a du appeler son boss qui m’avait emmené « gentiment » dans une chambre à part.
Je précise le gentiment car j’ai remarqué qu’ils font tout pour ne pas faire sentir la personne mal à l’aise ou effrayée, et la je me retrouve avec un jeune américain et un autre français, on était les seuls à ne pas avoir réservé en hôtels au Japon. Ils nous posaient des questions individuellement, faut juste être honnête et leurs montrer qu’on est fan de ce pays et qu’on est venu pour découvrir et non autre chose.
Perte de bagages par Alitalia
Et hop mon visa touristique pour 3 mois n’a mis que 5 minutes. Puis me raccompagnait jusqu’à la sortie pour récupérer mes bagages…et vu que c’est Alitalia comme compagnie aérienne, nous étions une 40aine à ne pas avoir trouvé nos valises.
Et c’est parti pour les déclarations, je m’attendais à un gros bordel comme en Tunisie et en Italie, mais tout le personnel sur place s’était mobilisé pour nos cas et se sont bien occupé de nous, mais malgré ça quand même, ma valise je l’avais reçue que 5 jours après.
Anecdote avec la douane japonaise
Une fois m’histoire de la valise perdue est finie, direction la douane nippone, pour déclarer ce que j’ai, et c’est la que j’ai fait ma plus grosse boulette, mes amis au Japon m’ont conseillé de la jouer franc et ne rien cacher à la douane, donc je devais déclarer la nourriture que j’ai ramené, des gâteaux tunisiens et des dattes… et en montrant les photos sur leurs catalogues j’ai confondu les dattes avec des boulettes marrons de marijuana .. Et c’est parti pour une petite fouille à la quelle je ne m’attendais pas !! Mais heureusement à la fin ils ont compris que j’étais maladroit et que je parlais de fruit.
Et j’étais finalement sorti dans le hall de l’aéroport de Narita. Je suis allé aux box de limousine Bus, j’ai réservé le mien et je suis allé faire un petit tour explorer ce premier contact avec la culture japonaise.
Ah oui, j’ai eu une autre petite frayeur, je voyais des policiers à l’aéroport qui demandaient les passeports à des « passagers » en attente à l’aéroport, et je me demandais ce qu’il faisaient. Quelques amis japonais après m’avaient expliqué, que ce policier contrôlait les identités des passagers qui passent les nuits à l’aéroport si leurs visas sont en règles.