Arrivés tard le soir à Istanbul, notre fils Asser qui avait largement dépassé son heure de sommeil, était à la fois fatigué et agité. A l’aéroport nous avons changé une partie de notre argent, le taux était 1 € = 6.2 LT. J’avais également demandé des pièces d’1 LT afin d’avoir un chariot pour nos sacs à dos et le siège auto bébé, qu’on a pris avec nous, pour les 8 heures de Bus prévus d’Istanbul à Goreme et les déplacement en 4*4 dans la région de Cappadoce.
Mauvaise surprise au matin à l’hôtel
C’est au réveil le matin que nous avons découvert qu’Asser avait chopé la conjonctivite, comme déjà mentionné dans l’article « Préparation voyage Turquie« , une petite mauvaise surprise qui nous a bien stressé, on avait essayer de joindre son pédiatre sans succès, du coup on s’est basé sur les forums, avec les symptômes pour savoir si c’était une virale ou bactérienne et que prendre de la pharmacie.
C’est parti avec les Taxis
C’était un dimanche, tout est fermé, j’ai du prendre un Taxi qui m’a coûté 15 LT, le temps de trouvé une pharmacie de garde et s’acheter du Collyre, le seul médicament qu’on a pas eu l’idée de prendre avec nous depuis Tunis.
J’ai également profité pour trouvé un point de vente Turk Cell ouvert, je me suis donc acheté une carte SIM à 120 LT avec 14 Go d’internet, pour pouvoir utiliser Google Maps et What’sApp pour les contacts locaux du couchsurfing qu’on devait rencontrer.
Départ vers le palais Topkapi
Vers midi Asser semblait aller mieux, on lui a bien nettoyé les yeux, a pris ses médicaments de la Rhino-pharyngite, on a décidé de sortir et essayer de visiter le palais Topkapi et Hagia Sophia. Le départ était en Taxi, vu que c’était déjà tard mais surtout vu l’état du petit Asser.
A l’entrée du Topkapi, et avec le monde que j’ai vu, je me suis dit que j’ai bien fait de prendre les tickets en ligne et éviter la longue file d’attente, je dirai peut être 1 heure 30 d’attente minimum.
L’entrée du Harem est payante à part 35 LT par personne, mais valait la peine, c’était magnifique, de voir le style de vie des Sultans et leurs familles à l’époque. Surtout le musée de l’armurerie, il était excellent, mais les photos y sont interdites, et contrairement à plusieurs touristes nous avons respecté ça, vous y trouverez les armes, les boucliers, les armures, les pistolets à poudre, etc.. quelques photos sont disponible sur Google Images avec la requête « Weapons museum Topkapi » .
Gülhane Park et la rue Hüdavendigar
Nous avons sous-estimé le temps à prévoir au Topkapi, et c’était une erreur d’avoir acheté les tickets de Hagia Sophia à la même date. Nous avons fini la visite vers 16:00, on était épuisé, on devait porter Asser et le retenir la plus part du temps, curieux à son age il n’aurait pas hésité à essayer de toucher certaines expositions au musée et surtout franchir la ligne d’interdiction et se rendre sur des zones protégées fragiles, tels que les tapis et autres, donc on devait vraiment « nous battre » avec lui pour le retenir ou sinon le porter sur les épaules tout le temps.
A la sortie du Topkapi nous avions rendez vous avec Ali un local du couchsurfing, qui nous attendait déjà et qui nous a guidé aux alentours découvrir Gülhane Park et la rue Hüdavendigar, avec ses boutiques et ses restaurants, un quartier qui était très animé surtout que par notre chance le lendemain était la fête nationale Turque, donc un weekend prolongé. Il y’avait beaucoup de monde, la circulation était atroce pour les voitures et les métros, et même à pieds c’était bondé.
Dégustation du Simit
A la place Sultan Ahmet, face au Topkapi et Hagia Sofia, vous trouverez le fameux Simit, on avait faim, et c’était le truc qu’on devait tester ce premier jour à Istanbul.
Le simit est un petit pain salé croquant, en forme d’anneau, recouvert de sésame, vendu par les marchands ambulants. Il existe en deux versions : le sokak simit (vendu dans les rues et très croustillant) et le pastane simit (vendu dans les magasins et plus doux).
Chez les vendeurs ambulants vous aurez le choix entre le Simit au fromage ou celui avec Nutella.
Visite de la mosquée Ortaköy
Après avoir bien marché pour sortir de la circulation, nous nous étions rendus à l’hôtel, nous reposer et vérifier l’état d’Asser, qui allait pour le moment bien, la conjonctivite s’est confirmée bactérienne et non virale, ça nous a donc encouragé à ressortir et partir vers le nord visiter la mosquée Ortaköy.
Il faisait déjà nuit à 19:00 et sans nous rendre compte on a marché une heure depuis notre quartier jusqu’à la mosquée, des rues bien animées, du monde partout et c’était agréable.
L’endroit était magnifique, et c’est ici que nous avions découvert le Kumpir, ce plat turc, excellent plat local.
Le kumpir est une pomme de terre, une grosse patate bien cuite au four et garnie de tout ce que vous voulez : Saucisses, semoule de blé, olives vertes et noir, maïs, petits pois, choux rouge, yaourt, champignons, sauce piquante, ketchup, mayonnaise, etc…
Et c’est sur un banc face au Bosphore qu’on s’est régalé, tout en admirant les couleurs de la ville qui se reflètent sur l’eau.
La drôle d’expérience Uber
Pour rentrer nous avons essayé Uber, mais le truc bizarre, c’est qu’on a eu 3 confirmations, qui s’annulent à l’instant ou la voiture arrive à notre point de rendez vous, les 3 avaient des notes entre 4.7 et 4.8, chose qu’on n’a compris que le lendemain. Un autre ami turc nous a expliqué qu’Uber était « interdit » par le gouvernement, et nous étions à coté d’une voiture de police à Ortakoy, c’est pour ça que les chauffeurs annulaient à l’arrivée ….
On a fini par prendre un taxi au compteur, et qui était le dernier du séjour, vu que le lendemain on ne prenait que le métro et le bus et je vous expliquerai dans un autre article pour les transports à Istanbul.